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MISE EN FÊTES
Des fêtes secrètes, privées, ritualisées, mises en scène, costumées.
Il y a bientôt dix ans, j’ai rencontré à Paris un couple d’esthètes italo-américain, Massimiliano et Sorrel Mocchia di Coggiola. Pour eux, la fête est un art et une raison de vivre. Nous sommes devenus amis et j’ai commencé peu à peu à photographier leurs soirées, entre documentaire et journal intime de la fête.En 2020, lors du premier confinement, nous avons presque tous connu un arrêt brutal de nos activités et la fête est devenue interdite, considérée comme dangereuse. L'art de la fête m'a semblé d'autant plus précieux et nécessaire. Des moments d'utopie où les clivages du jour s’éteignent et les inquiétudes de l'époque s'éloignent.
Aussi, une fois les restrictions levées et la fin de la distanciation sociale imposée, j'ai saisi les retrouvailles de ce groupe d'amis fêtards, à Paris, Montreuil, jusqu'au carnaval de Venise.
Deux années de fêtes singulières, accompagnées de thèmes pointus inspirés de références historiques, cinématographiques ou littéraires, que chacun interprète à sa manière. Un désir de se réinventer le temps d'une soirée, entre défoulement et besoin d'évasion.







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